Parme (Princesse de)

Parme princesseLa princesse de Parme d’après David Richardson

Nombre de citations du personnage dans chacun des sept livres de la Recherche

Total

Swann

J.F.

Guer

SG

Pris

Fug

TR

129

4

1

100

10

 

13

1

La princesse donne les plus belles fêtes de Paris et se conduit vis-à-vis des personnes qu’elle juge d’un rang inférieur avec hauteur et condescendance (1). Le narrateur invité à un dîner chez le duc et la duchesse de Guermantes auquel participe la princesse de Parme, décrit avec humour le cérémonial du passer à table (2). La princesse est très amie avec Oriane de Guermantes qu’elle admire et a tendance à imiter.

(1) La raison pour quoi Mme de Cambremer se trouvait là était que la princesse de Parme, dénuée de snobisme comme la plupart des véritables altesses et, en revanche, dévorée par l’orgueil, le désir de la charité qui égalait chez elle le goût de ce qu’elle croyait les Arts, avait cédé çà et là quelques loges à des femmes comme Mme de Cambremer qui ne faisaient pas partie de la haute société aristocratique, mais avec lesquelles elle était en relations pour ses œuvres de bienfaisance. (Guer 55/48)
(2) Aussitôt l’ordre de servir donné, dans un vaste déclic giratoire, multiple et simultané, les portes de la salle à manger s’ouvrirent à deux battants; un maître d’hôtel qui avait l’air d’un maître des cérémonies s’inclina devant la princesse de Parme et annonça la nouvelle : « Madame est servie », d’un ton pareil à celui dont il aurait dit : « Madame se meurt », mais qui ne jeta aucune tristesse dans l’assemblée, car ce fut d’un air folâtre, et comme l’été à Robinson, que les couples s’avancèrent l’un derrière l’autre vers la salle à manger, se séparant quand ils avaient gagné leur place où des valets de pied poussaient derrière eux leur chaise; la dernière, Mme de Guermantes s’avança vers moi, pour que je la conduisisse à table et sans que j’éprouvasse l’ombre de la timidité que j’aurais pu craindre, car, en chasseresse à qui une grande adresse musculaire a rendu la grâce facile, voyant sans doute que je m’étais mis du côté qu’il ne fallait pas, elle pivota avec tant de justesse autour de moi que je trouvai son bras sur le mien et le plus naturellement encadré dans un rythme de mouvements précis et nobles. (Guer 434/420)
 

 

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