Père de la femme du secrétaire d’état aux finances

d’après Agranska Krolik

 

Total

Swann

JF

Guer

SG

Pris

Fug

TR

1

   1  

Il était cuisinier de son état, autrement dit marmiton, comme aime à le rappeler fielleusement Albertine (1)

(1)

Pendant ces apartés Mme Bontemps se plaignait de l’ennui que lui causaient les femmes des hommes politiques, car elle affectait de trouver tout le monde assommant et ridicule, et d’être désolée de la position de son mari. « Alors vous pouvez comme ça recevoir cinquante femmes de médecins de suite, disait-elle à Mme Cottard qui elle, au contraire, était pleine de bienveillance pour chacun et de respect pour toutes les obligations. Ah, vous avez de la vertu ! Moi, au ministère, n’est-ce pas, je suis obligée, naturellement. Eh ! bien, c’est plus fort que moi, vous savez ces femmes de fonctionnaires, je ne peux pas m’empêcher de leur tirer la langue. Et ma nièce Albertine est comme moi. Vous ne savez pas ce qu’elle est effrontée cette petite. La semaine dernière il y avait à mon jour la femme du sous-secrétaire d’Etat aux Finances qui disait qu’elle ne s’y connaissait pas en cuisine. « Mais, madame, lui a répondu ma nièce avec son plus gracieux sourire, vous devriez pourtant savoir ce que c’est puisque votre père était marmiton. » (JF 598/167)