Cambremer (Léonor de)

d’après Agranska Krolik

Nombre de citations du personnage dans chacun des sept livres de la Recherche

Total

Swann

JF

Guer

SG

Pris

Fug

TR

15

         

9

6

Fils du Marquis et de la Marquise Renée-Elodie de Cambremer, cette dernière étant la sœur de Monsieur Legrandin. Au grand étonnement du narrateur, il va épouser la filleule de Jupien, ancien giletier qui avait sa boutique dans la cour de l’hôtel des Guermantes. (1). Le jeune Léonor  profite de son ascension sociale pour s’adonner à  la littérature  (2). Dans le « Temps retrouvé » le narrateur est frappé par la ressemblance physique du vieux Legrandin avec son neveu Léonor (3).

(1)
C’est Mlle d’Oloron. – Cela m’a l’air immense et pas bergère du tout, mais je ne vois pas qui cela peut être. C’est un titre qui était dans la famille des Guermantes. – Justement, et M. de Charlus l’a donné, en l’adoptant, à la nièce de Jupien. C’est elle qui épouse le petit Cambremer. – La nièce de Jupien ! Ce n’est pas possible !  (Fug 658/237)
(2)
Quant au jeune Cambremer, qui avait déjà une certaine propension à fréquenter des gens de lettres, on pense bien qu’une si brillante alliance n’eut pas pour effet de le rendre plus snob, mais que, se sentant maintenant le successeur des ducs d’Oloron –  » princes souverains  » comme disaient les journaux – il était suffisamment persuadé de sa grandeur pour pouvoir frayer avec n’importe qui. Et il délaissa la petite noblesse pour la bourgeoisie intelligente les jours où il ne se consacrait pas aux Altesses. (Fug 663/243)
(3)

…son oncle me semblait maintenant le jeune Cambremer ayant pris pour s’amuser les apparences du vieillard qu’en réalité il serait un jour, si bien que ce n’était plus seulement ce qu’étaient devenus les jeunes d’autrefois, mais ce que deviendraient ceux d’aujourd’hui qui me donnait avec tant de force la sensation du Temps. (TR 944/249)

 

 

 

 

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