J’ai l’impression qu’il y a un renvoi en boucle concernant les Verdurin. Lorsque je tape « Madame Verdurin » il n’y a aucun texte, aucun commentaire, excepté un renvoi à « Monsieur Verdurin ». Et lorsque je tape « Monsieur Verdurin », pas de commentaires non plus, excepté un renvoi à Mme Verdurin » !
Donc rien sur les Verdurin ? Il y aurait pourtant tant à dire sur ce couple que son ambition sociale rend jaloux, arrogant, comédien, manipulateur, méchant et odieux…. Selon moi, ces vices remarquables placent les Verdurin parmi les personnages de La Recherche les plus intéressants et les plus porteurs en possibilité de développement littéraire. Ces Verdurin sont un véritable cas !
Je rajouterai à propos des Verdurin qu’ils démontrent que Proust était bon de nature et qu’il aimait ses personnages, au point de vouloir quelquefois les façonner à sa propre image. Ainsi, après nous avoir montré pendant des pages et des pages des Verdurin « têtes à claques » et imbuvables, il leur offre non pas une absolution de leurs fautes mais une possibilité de rachat, un début de rédemption : peut-être pris de remords suite à leur attitude odieuse vis à vis du pauvre Saniette dont ils avaient fait leur souffre-douleur, ils lui font une petite pension lorsque ce dernier se retrouve ruiné après avoir aidé trop généreusement un vieil ami dans le besoin… Certes, ce don n’est probablement pas un grand sacrifice financier pour les Verdurin qui sont richissimes, mais il leur permet de se « racheter » un peu. A cela, à cette éventualité de rédemption, Proust avait pensé. Ce qui me fait dire que Proust était un écrivain « bon » qui aimait tant ses personnages qu’il a fait en sorte que même les plus antipathiques d’entre-eux remontent un peu dans l’estime du lecteur avant le point final du roman.
J’ai l’impression qu’il y a un renvoi en boucle concernant les Verdurin. Lorsque je tape « Madame Verdurin » il n’y a aucun texte, aucun commentaire, excepté un renvoi à « Monsieur Verdurin ». Et lorsque je tape « Monsieur Verdurin », pas de commentaires non plus, excepté un renvoi à Mme Verdurin » !
Donc rien sur les Verdurin ? Il y aurait pourtant tant à dire sur ce couple que son ambition sociale rend jaloux, arrogant, comédien, manipulateur, méchant et odieux…. Selon moi, ces vices remarquables placent les Verdurin parmi les personnages de La Recherche les plus intéressants et les plus porteurs en possibilité de développement littéraire. Ces Verdurin sont un véritable cas !
Je rajouterai à propos des Verdurin qu’ils démontrent que Proust était bon de nature et qu’il aimait ses personnages, au point de vouloir quelquefois les façonner à sa propre image. Ainsi, après nous avoir montré pendant des pages et des pages des Verdurin « têtes à claques » et imbuvables, il leur offre non pas une absolution de leurs fautes mais une possibilité de rachat, un début de rédemption : peut-être pris de remords suite à leur attitude odieuse vis à vis du pauvre Saniette dont ils avaient fait leur souffre-douleur, ils lui font une petite pension lorsque ce dernier se retrouve ruiné après avoir aidé trop généreusement un vieil ami dans le besoin… Certes, ce don n’est probablement pas un grand sacrifice financier pour les Verdurin qui sont richissimes, mais il leur permet de se « racheter » un peu. A cela, à cette éventualité de rédemption, Proust avait pensé. Ce qui me fait dire que Proust était un écrivain « bon » qui aimait tant ses personnages qu’il a fait en sorte que même les plus antipathiques d’entre-eux remontent un peu dans l’estime du lecteur avant le point final du roman.