Ristori (Adélaïde)

 

d’après Agranska Krolik

 

Total

Swann

JF

Guer

SG

Pris

Fug

TR

4

     4  

Tragédienne italienne (1822 – 1906), elle vient en France en 1855, à l’occasion de l’exposition universelle, donner des représentations à la Comédie Française.

Elle est parfois invitée  dans les salons huppés, tel celui de la Marquise de Villeparisis, à venir déclamer des vers (1)

(1)

Ma chère, Mme de Luynes me fait penser à Yolande ; elle est venue hier chez moi ; si j’avais su que vous n’aviez votre soirée prise par personne, je vous aurais envoyé chercher ; Mme Ristori, qui est venue à l’improviste, a dit devant l’auteur des vers de la reine Carmen Sylva, c’était d’une beauté !

« Quelle perfidie ! pensa Mme de Villeparisis. C’est sûrement de cela qu’elle parlait tout bas, l’autre jour, à Mme de Beaulaincourt et à Mme de Chaponay. »—J’étais libre, mais je ne serais pas venue, répondit-elle. J’ai entendu Mme Ristori dans son beau temps, ce n’est plus qu’une ruine. Et puis je déteste les vers de Carmen Sylva. La Ristori est venue ici une fois, amenée par la duchesse d’Aoste, dire un chant de l’Enfer, de Dante. Voilà où elle est incomparable. (Guer 202/193)