La Recherche est longtemps restée un gigantesque chantier. L’agencement n’est jamais définitif, Marcel Proust cherche, rature, revient en arrière ou saute dans le temps, toujours inspiré mais ceci au grand désespoir des ses éditeurs qui sont constamment obligés d’apporter dans l’urgence d’ultimes modifications

Voici le manuscrit d’un des passages les plus célèbre de la littérature : l’épisode de la Madeleine

La Madeleine (Swann 44/100)

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Un de ses illustres prédécesseurs, Dostoïevski, semble avoir connu lui aussi les mêmes difficultés d’écriture, rendant, on l’imagine, certains de ses manuscrits difficilement exploitables. 

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Photo de deux pages du manuscrit des Frères Karamazov, livre paru en 1879

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Avant encore,  Balzac lui non plus ne comptait pas son temps pour corriger certaines pages de ses romans.

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Une page d’Eugénie Grandet de Balzac, paru en 1834

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